2.2 Programmes d'incitation de l'État
2.2.1 Prestations écologiques requises (PER)
Tout agriculteur souhaitant bénéficier de paiements directs doit au moins satisfaire à ce que l'on appelle les prestations écologiques requises (PER). La base juridique est constituée par la deuxième section de l'Ordonnance sur les paiements directs (OPD).
Le PER comprend :
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la détention des animaux de rente conformément à la législation sur la protection des animaux (OPD art. 12)
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un bilan de fumure équilibré (OPD art. 13)
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une part appropriée de surfaces de promotion de la biodiversité (OPD, art. 14)
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la gestion conforme aux prescriptions des objets figurant dans les inventaires d'importance nationale (art.15)
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un assolement réglementé (OPD art. 16)
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une protection appropriée du sol (OPD, art. 17)
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le choix et l'utilisation ciblés des produits phytosanitaires (OPD, art. 18)
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les exigences relatives à la production de semences et de plants (OPD, art. 19)
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les exigences relatives aux réglementations PER des organisations nationales spécialisées et d'exécution (OPD art. 20)
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la mise en place de bandes tampons (OPD, art. 21)
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Réglementations relatives à l'échange de surfaces (art. 23 OPD)
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Exigences relatives aux enregistrements (OPD art. 25)
Les détenteurs d'animaux sont tenus de remplir correctement tous les documents requis (p. ex. journal des sorties) et de respecter les dispositions relatives à la protection des animaux en matière de construction. Pour ce faire, les contrôleurs travaillent principalement avec les manuels de contrôle de l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV). En cas de défauts de construction, un délai est généralement imposé, avant lequel le manquement doit être corrigé. De même, la protection qualitative des animaux est contrôlée dans le cadre des PER. Par exemple, l'occupation des bâtiments d’élevage, les conditions d'éclairage, les soins et la prise en charge des animaux. Si des défauts sont constatés, ils doivent être corrigés dans tous les cas.